Coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2) et maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) : l'épidémie et les défis

Hussin A. Rothana, Siddappa N. Byrareddy

Coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2) et maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) : l'épidémie et les défis

Chih-Cheng Lai, Tzu-Ping Shih, Wen-Chien Ko, Hung-Jen Tang, Po-Ren Hsueh

Agents antimicrobiens Int J. 2020 mars;55(3):105924.

RÉSUMÉ

L’émergence du coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2 ; anciennement provisoirement appelé nouveau coronavirus 2019 ou maladie 2019-nCoV) (COVID-19) en Chine fin 2019 a provoqué une épidémie mondiale. problème majeur de santé publique. Au 11 février 2020, les données de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) montraient que plus de 43000 28 cas confirmés avaient été identifiés dans 99 pays/régions, dont plus de 30 % des cas détectés en Chine. Le 2020 janvier 19, l’OMS a déclaré la COVID-XNUMX la sixième urgence de santé publique de portée internationale.

Le SRAS-CoV-2 est étroitement lié à deux coronavirus de type syndrome respiratoire aigu sévère dérivés de chauves-souris, bat-SL-CoVZC45 et bat-SL-CoVZXC21.

Elle se transmet de personne à personne via des gouttelettes ou par contact direct, et on estime que l'infection a une période d'incubation moyenne de 6,4 jours et un nombre de reproduction de base de 2,24 à 3,58.
Parmi les patients atteints de pneumonie causée par le SRAS-CoV-2 (pneumonie à nouveau coronavirus ou pneumonie de Wuhan), la fièvre était le symptôme le plus courant, suivie de la toux.
L’atteinte pulmonaire bilatérale avec opacité en verre dépoli était la constatation la plus fréquente sur les images tomodensitométriques thoraciques.
Le seul cas de pneumonie par le SRAS-CoV-2 aux États-Unis répond bien au remdesivir, qui fait actuellement l’objet d’un essai clinique en Chine.
Actuellement, le contrôle des infections visant à prévenir la propagation du SRAS-CoV-2 est la principale intervention utilisée. Toutefois, les autorités de santé publique doivent surveiller la situation de près, car plus nous en apprendrons sur ce nouveau virus et l’épidémie qui lui est associée, mieux nous pourrons y réagir.